L’ X,  l’Y   et  le Z
D
e la chanson française
BON DE COMMANDE



        Les femmes vocalisaient en étendant leur linge aux fenêtres. Les invités aux mariages chantaient. Les enfants s’envoyaient  des comptines en chantonnant.

        Et dans les villes, au coin des rues, on rencontrait des attroupements de badauds qui, une brochure illustrée à la main, s’essayaient à fredonner la nouvelle chanson que l’accordéoniste en plein vent  venait leur apprendre.

On chantait dans les bistrots. On chantait dans les prisons.
      La chanson était la culture du pauvre et son expression naturelle,
 sa manière de se souvenir, comme de critiquer...

 


 

         L’ X,   l’Y   et    le    Z  de la chanson française :

Un magnifique ouvrage, au format mythique de 16 x 24,  490 pages (presque 500) pleines de mots, de virgules, de «  », de !?,  ;:.  (et même de parenthèses) ...                  

L’ X,   l’Y   et    le    Z  de la chanson française ,

C’est une histoire de la chanson française qui a choisi d’en privilégier son côté vivant.
Une histoire racontée à travers de courtes séquences, ...

 
... qui peuvent se lire indépendamment les unes des autres, grâce à un ordonnancement

 
complètement aléatoire et incohérent destiné à montrer toute la diversité de notre chanson,

        MAIS,

       ...  chaque séquence étant également toujours reliée à l’une ou d’autres, on peut aussi  recréer en tout ou partie une chronologie de cette histoire qui va de l’Eden d’Adam au Verdun de Philippe.

 «  Une lecture qui peut et qui a le droit d’ hésiter entre
un désordre volontaire et un ordre choisi.  »

Avec L’ X, l’Y et le Z  retrouvez la chanson française  :
ses troubadours, son pont neuf, ses révolutions, ses goguettes, son café-concert, son temps des cerises


Aimer la poésie populaire
n’est pas retomber en enfance,
c’est remonter en humanité

 

 


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RYTHMES ET PAROLES.

  Premiers temps

        ­  Crier

...............................

       

 

     Le jour et la nuit. Le soleil et la pluie. Le froid et la chaleur. Le sac et le ressac. Ce soleil qui disparaît pour mieux revenir, tout est rythme, répétitions dans cette nature qui entoure notre homme préhistorique. Et notre homme va tout naturellement trouver les réponses à ces cadences aux tempos différents . Un jour il va taper dans ses mains, frapper des pieds, trouver un bout de bois et s’amuser à imiter le pas de l’oryctérope (pourquoi pas !). Notre homme a trouvé le rythme. Le mouvement, la danse rythmée va suivre naturellement. Le chant des oiseaux, le souffle du vent, l’eau de la rivière vont l’aider à adapter ce rythme pour en faire une musique monodique et sûrement un peu répétitive.Il reste peu d’ enregistrement de l’époque mais on sait que l’homme a chanté avant de parler et que ses mélodies primitives sont nées de la nécessité à traduire, à communiquer, à partager  ses émotions.

Il faudra attendre encore quelques siècles avant de parler véritablement de chansons. Pendant longtemps nos ancêtres vont rester dans un domaine qui relève plus de l’incantation – souvent magique, souvent religieuse. Formules et rythmes lancinants, contre les maladies, pour que la chasse soit bonne,  pour avoir plutôt du beau temps que de la neige et du froid, pour calmer les dieux qu’on s’inventera au fil du temps, pour réussir enfin à bien dessiner ce putain de mammouth sur cette putain de paroi suintante.